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17h // Conférence de Luc Delmas, historien spécialiste du monde ouvrier sur le thème “pourquoi transmettre l’histoire du mouvement ouvrier ?” suivi d’une discussion avec le conférencier : retour sur une histoire mal connue et peu enseignée, pourtant nécessaire quand le présent est à la lutte !
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Pourquoi transmettre l'histoire du mouvement ouvrier ?
Aujourd'hui où le syndicalisme a du mal à remporter des victoires et même du mal à maintenir les acquis sociaux, à quoi la connaissance du passé militant peut-elle servir ?
1-Une histoire mal connue, peu enseignée.
Ceux qui s’intéressent à l’histoire ouvrière et même sociale ne sont qu'une petite poignée d’universitaires, des francs-tireurs, souvent d'anciens syndicalistes, quelques étudiants en référence au militantisme de leurs parents ou grands parents. L’histoire du mouvement ouvrier, est ainsi au mieux ignorée, sinon caricaturée, et elle a très peu de place dans la formation des citoyens et même des militants.
Et lorsque l'on évoque le passé ouvrier, la culture ouvrière, c'est d'abord, le patrimoine industriel, la mémoire du travail qui a été privilégiée. Les musées, c'est le cas en Lorraine, ont été pensés comme des lieux de mémoire de la corporation, présentant d'abord des hommes unis au travail, du patron paternaliste à l'ouvrier discipliné, oubliant que les usines ou les mines rassemblaient aussi des hommes en lutte. Des luttes d'où sont sortis les acquis sociaux à présent menacés.
2-Mouvement ouvrier une expression que certains jugent ringarde
Les journalistes n'utilisent plus l'expression, on lui préfère peuple ou milieu populaire… Certains ont même enterré le mot en évoquant "Les derniers jours de la classe ouvrière"
Pourtant, le mot ouvrier dit quelque chose du refus de la fatalité et d'une action collective possible. Le terme ouvrier possède un potentiel d'évocation très mobilisateur et se contenter de populaire risque de gommer tout le dynamisme et la dimension de rêve émancipateur dont le mot ouvrier est encore porteur.
3-Quelle utilité de se tourner vers le passé quand le présent est à la lutte ?
Alors que les militants sont à juste titre préoccupés par le présent et manquent souvent de recul pour donner des perspectives à ce qu’ils sont en train de faire, la connaissance des victoires et des échecs dans les luttes du passé, peut les rendre plus clairvoyants et moins facilement manipulables.
De ce point de vue il existe en Lorraine un énorme héritage, une masse d'archives sur les expériences des luttes anciennes. Archives publiques, archives syndicales fournissent une histoire particulière qui reste ignorée du plus grand nombre, mais souvent aussi des milieux syndicalistes qui devraient s’y intéresser pour former les militants. Le but de leur réappropriation serait d'en faire une arme parmi d’autres pour déjouer tout ce qui dans les mouvements sociaux, les grèves, la défense des acquis, les trompe, les pervertit ou les conduit à l'épuisement et à l'échec. Connaître et étudier des témoignages, des textes si peu connus permettrait d'enrichir les débats actuels : si les grandes luttes sociales connaissent des doutes, des échecs, ne faut-il pas se pencher sur les luttes d'hier pour tenter d'en comprendre la raison ?
Le mouvement ouvrier n'a pas toujours été puissant, il est fait de hauts et de bas. Et la leçon d'espoir est peut-être aussi là. Les grandes conquêtes ouvrières sont souvent nées de mouvements spontanés, imprévisibles la veille encore, 1936, 1968…
Il ne s'agit donc pas non plus de construire des mythes réconfortants et de plaquer des slogans ou des stratégies passées sur des situations actuelles. L'histoire n'est pas un livre de recette comme en cuisine et on sait par ailleurs l'effet démobilisateur que les luttes exemplaires mais isolées ont pu avoir sur l'ensemble du mouvement ouvrier au moment de la grande crise de la sidérurgie lorraine. Bien sûr ce n'est pas la seule raison des échecs, mais à coté des divergences stratégiques et des trahisons que l'histoire du mouvement ouvrier enseigne, la glorification du passé peut aussi avoir des effets pervers. Plus que la lutte jusqu'au bout mais isolée, l'action unie, déterminée et lucide rend fort. Dans un texte de 1864, Marx parlant des ouvriers n'écrivait-il pas : "Ils ont entre leurs mains un élément de succès: le nombre. Mais le nombre ne pèse dans la balance que s'il est uni par l'entente et guidé par la connaissance" (Adresse inaugurale et statuts de l'Association internationale des travailleurs).
Luc Delmas. Professeur retraité. |
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18h // Débat animé par les jeunes sidérurgistes de la Vallée de la Fensch, "quelle place et quel avenir pour les jeunes
sidérurgistes dans le paysage industriel et social lorrain ?"
19h // Ouverture officielle de la fête des sidérurgistes édition 2012, apéritif offert par la municipalité de Serémange-Erzange.
20h // Concert de Tony Nephtali (one man reggae band / Vallée de la Fensch) |
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Le jeune chanteur mosellan, a tracé son parcours musical depuis près de 10 ans, accompagné de Rem's, son ami d'enfance.
Il a grandi en musique et fait résonner ses premiers sons dans la vallée de la Fensch, il rencontre les membres de Zamalska et Metisse au cours de l'année 2010 et décide de monter le " 57 ROOTS BAND " pour accompagner ses compositions. La nouvelle formation commence à faire leurs premiers concerts, leur reggae roots prend alors une autre dimension, lourd et puissant il envoute les foules et les endroits où ils passent…
Après des concerts en live un peu partout notamment au Luxembourg, Italie et Belgique ou sur les premières parties de Alborosie, Mighty Diamonds, Linval Thompson, Nuttea, Neg' Marrons, Queen Omega, Macka B, Lorenzo, Tairo... Le groupe fort de ces expériences, prévoit un retour aux sources pour présenter son premier album intitulé "Croisades".
Ses textes engagés sur des rythmiques envoutantes, sont une invitation à se rassembler dans le but de construire ensemble un avenir meilleur. Tony Nephtali, profondément inspiré par la spiritualité Rastafari part en Croisades afin de conquérir le cœur des auditeurs à travers l'Europe et le reste du monde.
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21h // DJ Seroplex (DJ set / Vallée de la Fensch) |
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17h // Documentaire “Longwy La Rouge” du journaliste Eric Molodtzoff, suivi d’une discussion avec le réalisateur.
18h // Débat sur le thème “luttes d’hier et d’aujourd’hui” avec la présence de Jean-Louis Malys (Secrétaire national de la CFDT, ancien sidérurgiste et délégué à Lorfonte Uckange), Claudie Trzeciak (militant CGT, ancien délégué à Lorfonte Uckange), Michel Olmi (ancien secrétaire de l’Union locale CGT Longw), Robert Giovanardi (militant CFDT, ancien sidérurgiste à Longwy) et les représentants de l’intersyndicale ArcelorMittal en lutte depuis un an.
19h // Apéritif offert par le collectif jeunes CGT ArcelorMittal Florange
et le collectif RF_36
19h30 // Concert de Dorsale(electro indus / Vallée de la Fensch) |
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20h30 // Olivier de Saint Max (DJ set / Saint Max) |
De son enfance à Brooklyn, Olivier de Saint-Max ne rapportera qu'une seule chose : le talent. Talent d'éxecuter un playback japonais sous les huées, comme de voler la vedette à son ami millionnaire et la revendre deux fois plus cher. Armé de ses platines en plastique, l'animal écervelé est à découvrir dans un dj-set totalement chimique, mais pas dégueu, un peu comme les Granola.
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14h // Documentaire “Silence dans la vallée” du journaliste, réalisateur et militant Marcel Trillat, suivi d’une discussion avec ce dernier.
Marcel Trillat devient journaliste à l’ORTF en 1965 en collaborant au magazine “Cinq colonnes à la Une”.
Il participe également à des entreprises collectives militantes dont radio Lorraine cœur d’acier. Il entre à Antenne 2 en 1981, dont il est directeur adjoint de l’information en 1989. Il est administrateur de France
Télévisions de 2001 à son départ en retraite en 2006.
Il réalise actuellement des documentaires. En 2007, il a reçu le Grand Prix de la SCAM pour l’ensemble de son œuvre. Ses principes éthiques et convictions franches lui ont valu des déboires : licenciement en 1968, mise à l’index par la CGT en 1980, “mis au placard” de France 2 en 1986 (par la droite) et en 1991 (par la gauche).*
Fiche wikipedia du documentaire
16h // Concerts :
John Efka (chansons françaises / Metz) |
John Efka, est un être lunaire avec les pieds bien ancrés sur terre qui écrit des textes qu’il met en rythme avec sa guitare.
Ses chansons nourris d’instants de vie joyeux, tristes, anodins voir excentriques nous transportent et nous intriguent. C’est un electon libre avec qui vous vous trouverez sans doute des atomes crochus et qui mérite d’être exploré par tout public en quête de fraicheur, d’humour et de nouveauté.
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Alaska Square (pop rock /entre Paris et la Vallée de la Fensch) |
De la pop song douce-amère aux envolées épiques du post-rock, Alaska Square propose une musique puissante et mélancolique à la fois. Froides puis électriques, psychédéliques puis
explosives, les chansons d’Alaska Square entrainent l’auditeur dans un dédale musical où fusionnent dissonances et mélodies.
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The Kieffs (stahlheim rock n’roll / Vallée de l’Orne) |
Dès le départ (2004) frappé par le Malheur, le groupe voit ses musiciens aller et venir au sein de la formation. Cela ne l’empêche pas d’enchainer concerts et enregistrements, même si les incessants changements de line-up renvoient régulièrement tout le monde à la case départ.
Après maintes aventures, la formation finit pourtant par se stabiliser autour de Sergeï (guitare et mémoire du hard rock) et d’Angelik (chant et appel à la luxure). Avec l’arrivée de Julien (batterie et tatouages) et de deux membres du combo surf Mr Gerrymanders (Olivier, guitare et Jeremy, basse), le groupe arrive à maturité, tant au niveau du son que de la mise en place de ses titres.
En direct du crassier d’Amnéville, les gaziers envoient une musique sévère et sexy en diable, hybridation improbable de la flamme du hard rock originel, de la déglingue du punk rock ricain et de l’éternelle classe du boogie woogie. Fiers d’un EP 4 titres enregistré au studio l’’Usine, the Kieff’s porte haut l’étendard de ses influences sans jamais oublier les éléments qui font son originalité.
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YouFreudmeJane (noise rock / Serémange) |
Près de 20 ans après les premiers frissons de la noise en France, You Freud, Me Jane attend toujours un revival hypothétique pour voir son jour venir. En attendant, le power trio creuse sa galerie en ne se souciant que de son plexus. 'TTEND, C'EST PAS UN REVIVAL, LÀ ? Ah non. Bon, retours aux pioches, alors.
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Scrabble Dog (electro pour chiots / Metz) |
Né en 2005, Scrablledog aboie une sorte d'electro pour chiens dépressifs, ce petit labrado a sorti un mini album chez 213 records, et a déjà joué à la baballe avec ambassador 21, muckrackers, pif, cubitus, etc....
ouaf !
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Muckrackers(industrial harsh punk / Vallée de la Fensch) |
! INDUSTRIAL ! HARSH ! PUNK ! FER ! FONTE ! ACIER !
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Haeckeflosse (industrial harsh metal / Pays-Bas) |
Après un début plutôt tourné vers le punk metal, Haeckeflosse a évolué vers des horizons plus industriels, et fortement influencé par la scène du même nom et sa période dorée 1987-2005. En dehors des chemins balisés, et en utilisant les instruments électroniques de manière brute, le duo hollandais combine mur du son et émotions fortes. Leurs textes se caractérisent par un sens de l’humour corrosif et parfois cynique. Très connus aux Pays-Bas où ils écument les salles depuis 15 ans, ils sont plus rares en France : c’est leur premier concert en Lorraine.
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Somekilos and the Frames (electro + vidéo / Essen) |
Somekilos & the Frames est composé de Hugues Villette (2kilos & More - Audiophop), Von Magnet (Ant-Zen) et Jan Ehlen (Shiny Toys). Leur electro tantôt ambient, tantôt rythmique est illustrée par les vidéos de Jan Ehlen qui manipule images, éléments (liquide, air), en temps réel pour créer une oeuvre visuelle unique et intrigante.
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00h // Fin de l'édition 2012 |
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La nouvelle industrie lorraine 8 [Grande fête des sidérurgistes] est un évènement réalisé par :
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CONTACTS : Mairie de Serémange-Erzange /// Tél. : 03 82 58 09 89 /// mairie.seremange@wanadoo.fr /// www.mairie-seremange-erzange.fr
Compagnie RF_36 /// rf_36@muckrackers.org |
* Source : Wikipedia |
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